Tafel-Table 13 Zur Geschichte der Kirche Sutz - L’église de Sutz et son histoire
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Überreste von Pfahlbauten beweisen, dass die Region Sutz und Lattrigen schon vor über 3000 Jahren bewohnt war. Die erste Kirche wird vermutlich um 1000 entstanden sein. Wie alle alten Kirchen steht sie in der West-Ost Richtung. Der Bau des Glockenturms, ohne den heutigen Abschluss, wird auf das Ende des 15. oder den Anfang des 16. Jahrhunderts datiert. 1289 schenkte der Freiherr von Jegenstorf die Kirche Sutz dem Kloster Gottstatt. Dadurch waren die Mönche für die Seelsorge und das Kirchengut verantwortlich. Nach der Reformation von 1528 wurden die Kloster vom bernischen Schaffner verwaltet. Diverse Abrechnungen des Schaffners von Gottstatt belegen verschiedene Renovationsarbeiten an der Kirche von Sutz.
1789 wurde eine grössere, kostspielige Renovation in Angriff genommen. Die letzte umfangreiche Renovation wurde in den Jahren 1965 - 1966 ausgeführt. Die Kanzel kam wieder an ihren alten Platz, das Geläute wurde elektrifiziert und die Orgel erneuert.
Weitere historische Angaben zur Kirche Sutz finden Sie am Eingang der Kirche. Gerne dürfen Sie auch einen Moment in der Kirche verweilen und neue Kräfte sammeln, bevor Sie auf(er)stehen und weitergehen.
Kurt Marti zur Kirche Sutz:
Doch Frühling müsst's sein
Durch eine Campingsiedlung des SMUV (Schweizerischer Metall- und Uhrenarbeiter- Verband) führt der Weg empor zur Anhöhe der Kirche von Sutz. Eben Iäuten deren Glocken Mittag. Vom Friedhof aus hat man einen freien Blick auf den See, auf die Jurahöhenzüge. Hier möchte man dereinst auferstehen dürfen! Doch Frühling müsst's sein, mit hochzeitlich blühenden Kirschbäumen, mit grün leuchtenden Matten! Die kleine Kirche, 1965/66 restauriert, steht unter Bundesschutz. In der Renaissancekanzel eingeschnitzt: "Gottes Wort bleibt ewiglich". Unterhalb der Kirche ein herrschaftliches Bauerngehöft mit kleinem Turm, das Schlössli, davor Scharen weisser Hühner, frei herumspazierend. Und rundherum Wiesen voller Löwenzahn.
La région de Sutz-Lattrigen est un des plus anciens lieux habités du Seeland (dès la période lacustre). On suppose que, déjà avant notre ère, à l’emplacement de l’église actuelle, se trouvait un lieu sacré des Celtes. La situation exceptionnelle de l’église au-dessus du lac de Bienne, les arbres des alentours, ainsi que la prestigieuse cure avec la grange des prébendes forment une exceptionnelle unité architecturale.
Une mention importante de l’église de Sutz date de 1289 quand les barons de Jegenstorf ont, pour le salut de leur âme, offert l’édifice au monastère de Gottstatt. Les fondations actuelles datent tout au plus du IXe ou Xe siècle. Une tour est construite sur le côté sud entre le Xe et le XIIe siècle. Le bâtiment est allongé d’environ 2 m. du côté ouest, afin d’y construire un portique couvert. Un changement significatif intervient à l’est du bâtiment par la construction d’un chœur avec une abside.
Entre le XIIIe et le XVIe siècle, plusieurs étapes de construction se succèdent. De cette époque date le chœur actuel polygonal. L’ancienne église gothique est pourvue d’un arc en plein cintre dans le chœur et d’une sacristie dans la paroi nord. Les fondations, qui sont de cette même époque, nous laissent supposer qu’avant la Réforme, l’église disposait de deux autels.
Après la Réforme, la sacristie et l’arc en plein cintre ont été démolis et remplacés, selon les principes réformés, par une chaire en bois qui porte l’inscription «Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu», et des fonts baptismaux. Les deux autels ont disparu.
A l’époque baroque (XVIIIe / début XIXe), les façades nord et sud ont été rénovées: du côté du lac s’ouvre la fenêtre dite de Jonas; au sud apparaît une porte qui a été murée par la suite. L’église de Sutz a été rénovée en 1965/66 et en 1996/97. Pour mettre un point final à ces rénovations, le Conseil de paroisse a commandé à un artisan local une table de communion typiquement réformée. Cette table se trouve dans le chœur à l’emplacement de l’autel. Une vitre percée dans le milieu de la table permet de plonger le regard dans les profondeurs sur deux câbles en croix. Ils nous invitent à regarder "au-delà du superficiel".