Tafel-Table 24 - kirchenbezirkseeland

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Tafel-Table 24

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Die St. Petersinsel
Bereits im Frühmittelalter befand sich auf der St. Petersinsel wahrscheinlich ein Kloster. Nach 1127 besiedelten die Kluniazenser das Eiland. Teile des heute noch bestehenden Gebäudes stammen aus dieser Zeit. 1484 wurde das Priorat auf der Insel aufgehoben. Land und Gebäude gingen 1530 in den Besitz des Burgerspitals Bern über, dem sie auch heute noch gehören.
Im Herbst 1765 fand der verurteilte, geächtete und verjagte Genfer Philosoph und Schriftsteller Jean-Jaques Rousseau für einige Wochen Zuflucht auf der Insel. Später schrieb er in den Träumereien eines einsamen Spaziergängers:
"Ich habe an manch einem reizenden Ort geweilt; nirgends aber fühlte ich mich so wahrhaft glücklich wie auf der St. Petersinsel inmitten des Bielersee, und an keinen Aufenthalt denke ich mit solch süsser Wehmut zurück."
Damals war die St. Petersinsel noch eine richtige Insel. Daneben ragte noch eine winzige Insel aus dem Wasser. Jean-Jacques Rousseau hatte während seines Aufenthalts die Idee, auf der kleinen Insel Kaninchen auszusetzen und sie dort frei leben zu lassen. Die Population erhielt sich lange; seit den Tagen Rousseaus nennt man den Ort "Kanincheninsel".
Seit der zweiten Hälfte des 16. Jahrhunderts häuften sich im Seeland die Überschwemmungen: Infolge rücksichtsloser Rodungen im Emmental hatte die Emme immer mehr Geschiebe mitgeschleppt und dadurch die Aare aufgestaut. Auch der Bau der Solothurner Schanzen soll an den Überschwemmungen mitschuldig gewesen sein.
Schon im 18. Jahrhundert suchte die Berner Regierung nach einer Lösung des Problems. Bald einmal tauchten erste Projektideen auf, die Aare in den Bielersee umzuIeiten. Verschiedene politische Querelen führten dazu, dass erst 1868 mit dem Bau des Hagneckkanals begonnen werden konnte. Zehn Jahre später floss die Aare in den Bielersee. Der Spiegel der drei Seen wurde abgesenkt und bei Hochwasser als Ausgleichsbecken genutzt. Mit der ersten Juragewässerkorrektion stieg die flache Landzunge zwischen Erlach und der St. Petersinsel aus den Fluten und die kleine und grosse Insel wurden zur Halbinsel, durch den "Heidenweg" mit Erlach verbunden. Leider erfüllten sich nicht alle Hoffnungen, die man in das grosse Korrektionswerk gesetzt hatte. Daher wurde 1961 beschlossen, eine zweite Korrektion durchzuführen, die den Seespiegel nur noch um maximal 1,8 Meter schwanken lässt. 1972 wurde das Werk, das 133 Millionen Franken gekostet hatte, fertiggestellt.
L'Île Saint-Pierre
Il y avait déjà un monastère sur l'Île St-Pierre probablement dès le haut Moyen Age. Après 1127, les Clunisiens colonisent l'endroit. Une partie des bâtiments actuels datent de cette époque. En 1484, le prieuré a été supprimé. Les terres et les bâtiments deviennent propriété de l'Hôpital des Bourgeois de Berne en 1530, ce qui est toujours le cas aujourd'hui.
En automne 1765, l'écrivain et philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau y trouve un refuge momentané. C'est plus tard qu'il écrit dans „Les rêveries d'un promeneur solitaire“:
„De toutes les habitations où j'ai demeuré (et j'en ai eu de charmantes), aucune ne m'a rendu si véritablement heureux et ne m'a laissé de si tendre regret que l'île de St-Pierre au milieu du lac de Bienne.“ (5e promenade)
Autrefois l'Île St-Pierre était une île véritable. Juste à côté, émergeait encore une toute petite île. Jean-Jacques Rousseau, pendant son séjour, a eu l'idée d'y introduire des lapins et de les laisser vivre en liberté. Depuis les habitants l'ont appelée „l'île des lapins“.
Depuis la deuxième moitié du XVIe siècle, il y a eu d'innombrables inondations dans le Seeland. C'était la conséquence du déboisement de l'Emmental. La rivière Emme a charrié de plus en plus d'alluvions et obstrué l'Aar. La construction des fortifications ,au XVIIe à Soleure, sont également responsables des inondations.
Au XVIIIe siècle déjà, le gouvernement bernois avait cherché des solutions au problème. C'est alors qu'apparaissent les premiers projets de déviation de l'Aar dans le lac de Bienne. Des querelles politiques ont repoussé jusqu'en 1868 le début de la construction du canal de Hagneck. Dix ans plus tard, l'Aar coule dans le lac de Bienne. Le niveau des trois lacs s'ait abaissé artificiellement. Par grandes eaux, ils sont utilisés comme bassin de rétention. Avec la première correction des eaux du Jura, une langue de terre entre l'île St-Pierre et Erlach est sortie des flots. La petite et la grande île sont devenues une presqu’île, reliée à Erlach par le ,,chemin des païens".
Malheureusement, cette première grande œuvre de correction n'a pas réalisé toutes les espérances. Voilà pourquoi, une deuxième correction a été décidée en 1961, qui devait abaisser le niveau du lac au maximum de 1,8 m. Les travaux se sont terminés en 1972 et ont coûté 133 millions.
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